dim. Nov 17th, 2024

    Me Claude Assira se prononce sur la durée constitutionnelle d’absence du président.

    « où est mentionnée la durée d’absence du président dans la Constitution ? »
    Une question épineuse qui fait couler d’encre, de salive et souvent à la une de certains plateformes internationales réputées telles que Radio France Internationale (RFI). Avocat bien connu Me Assira, après avoir étudié à la loupe les textes de la Constitution, affirme qu’une telle disposition n’existe pas: la durée maximale d’absence présumée du président de la République avant que la vacance du pouvoir ne soit déclarée.

    Dans ses propos, Me Asira précise avoir consulté les versions de la Constitution de 1996 et de 2008 sans trouver de référence claire à une durée précise concernant l’absence ou l’indisponibilité du chef de l’État. Il exprime sa surprise face à la diffusion de cette information, tout en se demandant d’où provient cette interprétation, même parmi les cercles les plus érudits.

    « LA DUREE » CONSTITUTIONNELLE DE L’ABSENCE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU CAMEROUN.

    Me Asira declare que : « J’avoue humblement ne pas être un constitutionnaliste; c’est sans doute la raison pour laquelle je ne retrouve dans aucune des dernières versions de la Constitution, la référence explicite à la durée maximale présumée de l’absence du président de la république que certains commentateurs et journalistes y compris sur une chaîne sérieuse internationale (Rfi) fixent à quarante-cinq (45) jours ». Il ajouta : « J’ai eu beau lire et relire aussi bien celle de 1996 que celle de 2008, Ça n’existe nulle part ».

    Me Asira s’exclame: « Je ne sais pas d’où des gens savants et serieux ont pris cette information sur la réglementation de la durée de l’absence ou de l’indisponibilité du chef de l’Etat. Serait-ce par interprétation des dispositions législatives relatives à la constatation de la vacance après saisine du Conseil Constitutionnel par le Président de l’Assemblée Nationale et l’organisation des élections anticipées! »Me de poursuivre que: « Aucune idée. En tout cas, ce qui est sûr c’est que même là, ça ne paraît pas vraiment cohérent…
    Donc, sauf à recevoir à la suite de ce post l’argument massue qui m’édifiera définitivement sur le sujet, je préfère rester prudent ».

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