dim. Oct 6th, 2024

Avec un volume financier dans le secteur des infrastructures routières évalué à 824 800 696 496 FCFA au Cameroun, la Banque Africaine de Développement est aujourd’hui le premier partenaire technique, en termes de volume financier et de nombre de programmes/projets d’infrastructures routières. Le Ministre des Travaux Publics a mis l’accent sur le relèvement de ces investissements, pour des aménagements routiers dans la région de l’Est entre autres.

 

 

Les travaux du Forum des Transports organisé par la Banque Africaine de Développement et qui se tient à Abidjan du 18 au 19 septembre 2024, ont permis, ce Mercredi 18 septembre 2024, au Ministre des Travaux Publics Camerounais, Emmanuel Nganou Djoumessi, de se pencher sur le volume des investissements de cette instance financière au Cameroun. La Banque Africaine de Développement se positionne en effet comme le premier partenaire technique, en termes de volume financier et de nombre de projets d’infrastructures routières à accompagner le Cameroun dans le développement et la modernisation infrastructurelles. Le Forum des Transports qui s’est ouvert ce jour à Abidjan, sous l’égide de la Banque Africaine de Développement, a permis au Ministre des Travaux Publics, de présenter les projets routiers en exécution au Cameroun, au cours de la deuxième session plénière des travaux, sous le thème « Route durable, développement et entretien logistique ». Autour de la table, outre le Ministre des Travaux Publics du Cameroun, les chefs de départements ministériels en charge des infrastructures routières de la Tunisie, de la Côte d’Ivoire, du Congo, du Kenya et le président de l’Association des Fonds routiers Africains. A date, le portefeuille du Ministère des Travaux Publics comprend neuf (09) projets actifs financés par la BAD pour un appui financier de 824 800 696 496 FCFA, représentant 54% du volume financier global des appuis des partenaires techniques et financiers dans les projets d’infrastructures routières. Ces programmes et projets sont le Programme de Facilitation des transports sur le corridor Bamenda-MamfeEkok/Mfum-Abakaliki-Enugu, le Projet d’aménagement de la route Ketta – Djoum et de facilitation du transport sur le corridor Yaoundé – Brazzaville, Phase 2, le Programme d’Appui au Secteur des Transports, Phase 1 (PAST-1) : Aménagement de la route Batchenga – Ntui – Yoko – Léna– Tibati-Ngatt-Ngaoundéré, le Programme d’Appui au Secteur des Transports, Phase 2 (PAST-2) : Réhabilitation de la route Yaoundé – Bafoussam – Babadjou et aménagement des routes GrandZambi – Kribi et Bogo – Pouss, le Programme d’Appui au Secteur des Transports, Phase 3 (PAST-3) : Construction de la Route Nationale N°11- Ring Road (Kumbo-Ndu-Nkambe-Misaje), le Projet régional intégrateur du réseau routier dans le bassin du Lac Tchad : Construction d’un pont sur le fleuve Logone avec les voies de raccordement entre Yagoua (Cameroun) et Bongor (Tchad), le Projet d’Aménagement des Routes de désenclavement de la Zone Industrielle et portuaire de Kribi (PARZIK) : Réhabilitation de la route Edéa-Kribi et LolabeCampo, le Programme d’Aménagement Territorial et de Promotion du Secteur Privé dans la Région de l’Extrême-Nord (PAT) : réhabilitation des routes Maroua-Moutourwa et Magada-Maroua ainsi que la construction de la voie de contournement de la ville de Maroua et le projet d’aménagement de la route Kumba-Mamfé.

Le Gouvernement camerounais travaille actuellement pour la concrétisation de deux autres projets, notamment, le Projet Régional de Facilitation du Transport et du Commerce sur le corridor économique Cameroun-Guinée Equatoriale-Gabon avec en phase, la construction d’un pont sur le fleuve Ntem et lss voies de raccordement et le Programme d’Appui au Secteur des Transports, Phase 4 (PAST-4) : reconstruction de la route Ngaoundéré-Garoua.

En ce qui concerne le secteur des infrastructures, il faut relever, s’agissant du Cameroun, que le DSCE et la SND30 se fixent comme objectif d’étendre et densifier les infrastructures et les réseaux de transport tout mode confondu. A cet effet, la politique sectorielle des transports du Cameroun a mis l’accent sur l’importance de l’aménagement des infrastructures routières en vue de leur contribution à la croissance économique, à la réduction de la pauvreté, à l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base, au désenclavement des zones rurales, ainsi qu’à l’intégration régionale et sous régionale. Certaines routes font partie des axes prioritaires du Plan Directeur Consensuel des Transports en Afrique

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