dim. Nov 17th, 2024

    La réunion de recadrage du personnel de l’Etat tenue le 19 août 2024 par le numéro 1 de l’Adamoua attire l’attention des fonctionnaires sur l’absentéisme.

    Lors de cette assise, Kildadi Taguiéké Boukar, gouverneur de l’Adamaoua a souligné l’importance de la mobilisation collective pour combattre ce phénomène et a annoncé des mesures rigoureuses pour y mettre fin. Il est noté noir sur blanc les recommandations telles que la comptabilisation stricte des jours excédentaires de permission d’absence, avec une déduction sur le salaire, ainsi que la mise en place de suivis de présence plus rigoureux.

    Le gouverneur a également évoqué l’introduction de rapports trimestriels, de sanctions disciplinaires sévères et de contrôles inopinés dans les services publics, rapporte la CRTV. « Nous voulons une administration dynamique, une administration de développement. Cette administration doit être efficace et efficiente. C’est à cela que nous devons tous nous atteler », a-t-il déclaré à la radio publique.

    Cette nouvelle intervient dans un contexte de préoccupations nationales croissantes concernant l’absentéisme dans la Fonction publique. Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Le, a récemment menacé de révoquer ou de licencier tout agent public ayant manqué son poste pendant 30 jours. Cette déclaration, faite lors du conseil de cabinet du 25 juillet dernier, marque la volonté ferme du gouvernement de s’attaquer à ce problème chronique. Le 8 août 2024, le membre du gouvernement a précisé qu’une séance de travail avait été tenue avec les gestionnaires des ressources humaines des départements ministériels, sur les instructions du Premier ministre. Cette réunion visait à renforcer les mesures contre l’absentéisme.

    Il faut dire que l’absentéisme dans la Fonction publique est une épine dorsale qui ne date pas d’aujourd’hui au Cameroun. En mars 2021, face à l’ampleur du phénomène, le président Paul Biya avait ordonné au Premier ministre de « tenir en urgence une session du Conseil supérieur de la Fonction publique dédiée à l’examen de ce problème », en instruisant des mesures conservatoires pour remédier à cette situation. Le gouvernement avait alors été instruit de suivre rigoureusement les absences répétées et d’appliquer les sanctions disciplinaires prévues par la réglementation en vigueur.

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