«Je suis actuellement à Accra, au Ghana, pour assister au Forum des citoyens africains de l’ECOSOCC. Je participerai aux discussions sur une réponse africaine coordonnée et cohérente aux flux financiers illicites, à la corruption et à la gestion des ressources naturelles.
Pendant que ces questions engageantes sont en cours de discussion, il se trouve que je viens de tomber sur un arrêté préfectoral inquiétant daté du 16 juillet 2024, prétendument signé par le Préfet de la division Mfoundi.
S’il est authentique, ce document est profondément préoccupant pour notre pays. Le Préfet revendique le pouvoir de déterminer les infractions, de juger les individus et de leur imposer des interdictions de résider à Yaoundé, la capitale, pour une période non précisée.
Comment peut-on prétendre exercer un tel pouvoir, en ignorant la constitution et les accords internationaux, en ternissant la réputation de notre nation ? Sommes-nous en train de régresser à une époque où les citoyens avaient besoin d’un « Laisser Passer » pour voyager à l’intérieur de nos Cette ordonnance semble exempter uniquement les personnes purgeant des peines d’emprisonnement dans la division Mfoundi. Cela signifie-t-il que les personnes jugées par le Préfet seront expulsées, quel que soit leur statut de résident ? La situation est alarmante, et elle reflète une rupture des valeurs d’unité de notre société. Bienvenue au pays de « Vivre ensemble»