dim. Juil 7th, 2024

Membre de la majorité parlementaire au sein du groupe Renaissance ! Amélia Lakrafi est la députée de la 10ème circonscription des Français établis hors de France regroupant 49 pays de l’Afrique australe, centrale, orientale, des iles de l’Océan Indien et du Moyen-Orient. Elue pour un premier mandat de députée en 2017, Amélia Lakrafi devient membre de la Commission des Affaires étrangères, Présidente du groupe d’amitié parlementaire France-Emirats arabes Unis et administratrice de l’Agence française de développement.

Réélue en juin 2022, elle siège de nouveau à la Commission des Affaires étrangères et devient Présidente du groupe d’amitié parlementaire France-Arabie saoudite. Elle travaille dans ce cadre à l’émergence de nouveaux champs de coopération entre les deux pays dans des domaines qui vont de la culture, à la santé, en passant par l’éducation et la francophonie.

Investie dans le Grenelle des violences conjugales, elle mène un travail de fond sur l’amélioration de l’accompagnement des Françaises victimes de violences conjugales à l’étranger.  En lice pour sa réélection, dans l’interview qui va suivre, elle parle de sa vision pour les français de la diaspora.

 

 

Le premier tour des élections législatives a eu lieu la semaine dernière en France et dans la diaspora, notamment, avec une montée significative du Rassemblement national, vous êtes assez optimiste que votre formation politique fera mouche ce week-end ?

On ne connait jamais les résultats d’une élection à l’ avance. Je fais campagne jusqu’à vendredi minuit, pour expliquer pourquoi il faut absolument voter pour moi et pas l’extrême gauche sachant qu’il n’y a plus d’extrême droite, pour nous de la diaspora.

 

Pourquoi est-ce qu’il faut voter pour Amélia Lakrafi ?

Parce que je suis celle qui a l’expérience. Je suis celle qui a défendu les français. Cela fait 6 ans que je suis élue, en Afrique et au Moyen-Orient. Je suis née à Casablanca. Je défends les intérêts de nos compatriotes en Afrique et dans le golfe et je défends surtout l’amitié franco-camerounaise et globalement l’amitié entre la France et l’Afrique.

Je me suis battue pour mettre en avant les points positifs de cette relation et pas que le négatif et mettre en avant tout ce qu’on peut faire sur les doubles diplômes. Au Cameroun vous avez de très bonne formation, les camerounais sont bien formés. Vous avez une très bonne université à Douala et moi j’ai poussé les programmes de coopération entre les universités françaises et les universités camerounaises et je pense qu’on peut faire plusieurs choses encore ensemble.

Je continue de travailler avec ma majorité pour aider les français qui sont dans le besoin en Afrique. Aujourd’hui à Douala, vous avez un VSI (volontaire de solidarité internationale), pour aider les français les plus pauvres. C’est vraiment le quotidien des français les plus démunis que j’accompagne.

Votre campagne est placée sous quel signe pour ces législatives au sein de la diaspora ?

Sous le signe de l’expérience et de la proximité. Tous les mois je fais entre deux et trois pays pour aller voir les français, pour les écouter, pour leur défendre et revenir en France pour négocier les budgets à la hausse ce qu’on a réussi à faire pour le ministère des affaires étrangères.

 

Avez-vous l’impression que durant les années antérieures de votre mandature, les français de la diaspora ont adhéré à votre méthode de travail et qu’ils vous feront encore confiance pour les années avenirs ?

Je pense que oui. Il y a eu un très grand rejet du président de la République. J’ai dénoncé certaines actions. Notamment, la loi sur l’immigration. Je mets en avant le fait que moi je suis loyale, mais libre et que je vote en fonction des français qui votent pour moi.

En 2017 on a voté pour moi que parce que j’étais « macroniste », parce que les gens ne me connaissaient pas, mais comme j’ai beaucoup travailler pour les français, en 2022, ils m’ont mieux élu que le président. J’ai eu un haut score que le président de la République.

 

Quel est le message fort pour ces derniers jours ?

Aller voter. Déplacez-vous pour ceux qui ne votent pas en ligne. Ceux qui votent en ligne, il faut voter absolument à partir de ce mercredi à midi, jusqu’à jeudi 18 heures. Voter et ne laisser pas les autres choisir à votre place, parce qu’aujourd’hui on a un M. Mélenchon à la tête qui veut être au gouvernement et qui veut absolument taxer les français de l’étranger, ce qui est totalement inacceptable.

 

Un dernier message fort aux électeurs de la diaspora ?

Ne laisser pas les autres choisir pour vous. Français de l’étranger vous êtes trois millions cinq cent mille. Trois millions de personnes cela compte pour une élection. Inscrivez-vous au consulat pour ceux qui ne sont pas inscrits.

 

 

 

 

 

 

 

 

One thought on “Amélia Lakrafi : «Ne laisser pas les autres choisir pour vous »”

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