sam. Juil 6th, 2024

Le président national de Dynamique Citoyenne fait le point de la Campagne de l’eau dans le littoral. L’acteur de la société civile était ce mardi 2 juillet 2023 au siège du Cofepre à Douala.

Vous êtes dans le littoral pour toucher du doigt l’évolution de la campagne de mobilisation citoyenne de communication mais surtout d’interpellation sur l’eau. Un commentaire …

Il faut relever d’entrée de jeu que dynamique a engagé une campagne pour adresser la question de l’accès à l’eau potable au Cameroun aux dirigeants du pays. C’est une campagne qui va durer environ 3 ans et donc nous sommes en toute première année et c’est à cette occasion là que nous sommes arrivés dans la région du littorale pour voir comment cette campagne est implémentée.

Effectivement, depuis que nous sommes arrivés,  les informations et les renseignements qui nous sont parvenus, nous donne entière satisfaction dans la mesure où nous avons commencé par une un lancement officiel dans la région et on a suivi par la collecte des évidences au niveau des communautés bénéficiaires ou demanderesse de l’eau potable. Au stade actuel, la collecte des  données est en phase de clôture et jusqu’à présent nous sommes satisfaits de la manière dont les choses se déroulent.

Le thème général de la campagne est : « J’agis pour l’eau ». Pourquoi le choix d’une telle thématique ?

Lorsque nous lancions cette campagne au cours de l’année 2024, l’eau pour la paix était à peu près la thématique adoptée par l’Etat du Cameroun. En symbiose  avec la communauté internationale pour célébrer la Journée internationale de l’eau, nous n’avons pas voulu nous mettre en marche de cette initiative qui est assez globale mais j’agis pour l’eau  est le slogan choisi par dynamique citoyenne pour signifier un peu l’engagement que chaque citoyen doit avoir pour contribuer à l’amélioration de l’offre du service public d’accès à l’eau potable.

Donc ces slogan est assez interpellatif et nous sollicitons vraiment l’engagement de tous les citoyens pour agir de telle sorte que tous est accès à l’eau potable.

 

Il y a un langage courant qui dit que les Camerounais meurent de soif les pieds dans l’eau, parce que nous sommes richement bénis. Quel est le but de votre initiative ?

Vous savez que dynamique citoyenne a pour mission de promouvoir le respect de du contrat social. Qu’est-ce qu’on appelle contrat social ? C’est l’obligation que les pouvoirs publics ont vis-à-vis des citoyens en termes de satisfaction des besoins fondamentaux. Vous savez que dans la République,  l’État a un certain nombre d’obligation régalienne vis-à-vis des citoyens et donc dynamique  citoyenne s’est donnée pour mission de veiller à ce que ce contrat social soit respecter.

 

L’accès à l’eau potable est une obligation qui revient à l’Etat et nous dans notre mode d’action, nous procédons par l’interpellation des autorités qui s’inscrit globalement dans la démarche de plaidoyer. Mais aussi nous travaillons part les enquêtes citoyennes par la collecte de la recherche des informations.  Dans la démarche du plaidoyer,  il faut être bien documenté. Il faut bien avoir beaucoup d’informations,  beaucoup d’évidence,  beaucoup de preuves qu’il faut opposer aux autorités pour étayer le problème qui se pose.

Donc c’est pour cela que nous avons commencé par une étude diagnostic, une enquête citoyenne pour dresser un peu t le niveau d’accès à l’eau potable et dans ce diagnostic là nous recherchons trois ou quatre indicateurs. Premièrement, nous essayons de nous assurer que les communautés bénéficient effectivement les infrastructures de fournitures ou bien d’accès à l’eau potable tel que cela a été prévu dans les budgets d’investissement public de 2018 à 2024, donc l’État a prévu aménagé une infrastructure à tel endroit.

Il faut d’abord aller vérifier si c’est infrastructures existent? Si elles existent, est-ce qu’elle est fonctionnelle?  Si elle est fonctionnelle? Est-ce qu’elle apporte l’eau insuffisance en quantité en qualité? Si cette infrastructure fonctionne, est-ce qu’elle est gérée par la communauté elle-même à travers un comité de gestion? Voilà les éléments que nous vérifions.

Alors si le point d’eau existe et fonctionne bien, nous nous proposons d’aller vers les autorités pour leur signifier notre satisfaction ou bien la satisfaction des communautés bénéficiaires. Mais si le point d’eau n’existe pas, nous allons également engager les démarches qui doivent permettre aux autorités de résoudre le problème.

 

 

 

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *