La Chine a imposé des sanctions contre certaines filiales et cadres supérieurs de Lockheed Martin Corp LMT.N en raison des ventes d’armes américaines à Taïwan, a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué.
La Chine gèlera les biens mobiliers, immobiliers et autres des cadres supérieurs de Lockheed Martin, dont son président James Donald Taiclet, et leur interdira d’entrer dans le pays, selon le communiqué publié vendredi.
Les entreprises figurant sur la liste des sanctions comprennent Lockheed Martin Missile System Integration Lab, Lockheed Martin Advanced Technology Laboratories et Lockheed Martin Ventures, selon le communiqué.
La Chine a demandé à plusieurs reprises aux États-Unis, important bailleur de fonds international et fournisseur d’armes de Taïwan, gouvernée démocratiquement et revendiquée par Pékin comme faisant partie de son territoire, de cesser leurs ventes d’armes à l’île.
Pékin a appliqué à de nombreuses reprises des sanctions à l’encontre d’entreprises américaines, dont Lockheed Martin, pour avoir vendu des armes à Taïwan.
En septembre de l’année dernière, la Chine a déclaré qu’elle imposerait des sanctions contre Lockheed et Northrop Grumman NOC.N en vertu de la loi chinoise sur les sanctions contre l’étranger.
Elle a également imposé des sanctions contre Lockheed et Raytheon en 2019, 2020, 2022 et 2023 – l’action de 2022 étant la première en vertu de la nouvelle loi chinoise sur les sanctions à l’encontre des entreprises étrangères.
La vaste loi chinoise visant à lutter contre les sanctions étrangères est entrée en vigueur en 2021, dans le but apparent de légaliser les représailles contre les mesures punitives prises à son encontre par des pays étrangers.