dim. Juin 23rd, 2024

Le président de la Fédération camerounaise de Football (FECAFOOT), Samuel Eto’o, est à l’étranger depuis une semaine.

Alors que les Lions Indomptables affrontaient l’Angola dans le cadre des qualifications de la coupe du Monde 2026, il ne s’est pas rendu à Luanda pour assister l’équipe Nationale et a préféré poursuivre sa villégiature en France. Une première pour un président de fédération au Cameroun. Alors que son retour est attendu, il s’est fendu hier nuit vers 22h d’une « mise au point » sur les Réseaux sociaux dans laquelle il déclare : « Moi, Samuel Eto’o Fils, je ne suis pas candidat à l’élection présidentielle au Cameroun. Cette clarification me semble nécessaire pour que cesse cette focalisation malsaine sur ma modeste personne. Elle fait souffrir ma famille, fait peur à mes amis, entrave notre projet sportif et fait peser une menace sur ma sécurité », explique le journaliste Boris Bertolt.

Sauf que ces propos de Samuel Eto’o ne sont pas anodins et n’ont en réalité rien à voir avec une supposée ambition présidentielle. Samuel Eto’o est au cœur d’un scandale qui fait l’objet de discussions et évaluation au sein des forces de sécurité : L’ENQUÊTE SUR DES TRÈS HAUTES INSTRUCTIONS RECUES POUR NOMMER UN STAFF A LA TETE DES LIONS INDOMPATBLES.

En effet, souvenez-vous, le jeudi 30 mai 2024, Samuel Eto’o adresse une correspondance au ministre des Sports et de l’Education physique, Narcisse Kombi Mouelle, dans laquelle il écrit : « Suite aux très hautes instructions reçues de son excellence monsieur le président de la République sur la situation de l’encadrement technique de la sélection masculine A… ». Le document portait ampliation au SGPR et au SGPM. Sauf que le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, ne verra jamais ledit document. Il va le découvrir deux jours plus tard sur les réseaux sociaux.  Consternation au Palais présidentiel. Le président de la République est alerté, lequel exige des clarifications.

Problème : aucun document ne permet de justifier la correspondance du 30 mai 2024 de Samuel Eto’o à Narcisse Kombi Mouelle. Ayant cherché à l’obtenir, Ferdinand Ngoh Ngoh s’est vu dire qu’un document n’existe pas.

« Une situation qui oblige les responsables des services de sécurité du pays, qui y voient une énième opération de « trafic d’influence » au nom du président de la République, à y voir plus clair. Ainsi, depuis plusieurs jours, les hauts responsables en charge des services de sécurité examinent la possibilité d’entendre officiellement Samuel Eto’o sur les hautes instructions adressées au ministre des Sports et répercutées par ses soins au secrétaire général de la présidence de la République et au secrétaire général des services du premier ministre. Qui a donné cette instruction a Samuel Eto’o ? Quel document a-t-il a en sa possession ? », questionne Boris Bertolt.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *