lun. Juin 24th, 2024

Le professeur Christian Foulefack, homme politique et enseignant à l’université de Dschang croupit désormais dans les locaux de la prison de la ville éponyme.

À la suite de la seconde autopsie effectuée sur la dépouille de son épouse, par le Dr Fongang, médecin légiste et Directeur de l’hôpital de Batcham, il y’a quelques jours, la conclusion du rapport a abouti, selon nos sources à une mort violente par traumatisme crânien. Le procureur près du tribunal de Dschang a donc signé contre le prévenu, un mandat de détection provisoire.

Une autopsie avait été réalisée, et les résultats révèlent que l’épouse de l’homme politique est décédée des suites de lésions cranio-encephaliques compatibles avec un traumatisme crânien non-accidentel. Le président du Parti du triangle national demande une deuxième autopsie. Il dénonce au passage une cabale de sa belle-famille.

Pour rappel, son épouse est morte décédée le 13 avril 2024 à l’hôpital de Dschang, officiellement des suites d’une « courte maladie ». Sur la toile, plusieurs personnes demandent la libération de l’homme politique. « Notre justice ne doit pas être utilisée pour des règlements de comptes politiques. L’indépendance de la justice doit être un fait consacré. Cas de Christian Foulefack », poste Serge Espoir Matomba, premier secrétaire du Purs.

« Je lis ici et là certaines publications dont les auteurs affirment mordicus détenir le rapport d’autopsie effectué sur la dépouille de Madame Foulefack blanche. À cette confusion, je voudrais apporter quelques précisions. C’est bel et bien Christian Fouelefack qui a sollicité l’autopsie sur la dépouille de son épouse et déboursé un montant de 225.000FCFA pour les formalités y afférentes. Alors qu’il était en droit d’attendre les résultats dudit rapport d’autopsie, il n’en a jamais été notifié à ce jour », explique David Eboutou.

 

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