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Constant Omari, président de la fédération congolaise de football(FECOFA) à Kinshasa, le 30/05/2017. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Dans une récente sortie, le congolais Constant Omari, déplore l’absence des officiels de la Confédération africaine de football (Caf) lors des obsèques du père de Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).

De l’avis de l’ancien vice-president de la Caf, il ne fait l’ombre d’aucun doute, l’on assiste de plus en plus à la mort programmée du président de la Fecafoot.

« Son père est mort il y a une année. J’étais dans son village. Là-bas c’est l’argile. Il m’a dit qu’il attendait la saison sèche. Il programme l’enterrement de son père. C’est pendant qu’il est en train de préparer l’enterrement de son père qu’on lui dit qu’il doit comparaitre devant la cour. Où se trouvait l’urgence ? J’étais à l’enterrement de son père. Quel est officier de la CAF qui était là ? Personne », soutient-il dans un entretien réalisé avec le bloggeur Richard Naha.

«  On a lu une seule lettre de condoléances et j’en remercie le président Paul Biya pour cette marque, cette attention, cette affection envers Samuel. On a lu la lettre des condoléances du président Paul Biya. J’étais au premier plan. J’ai vu une grande gerbe de fleur pour monsieur et madame Biya. Je l’en remercie en que panafricaniste qui a été dirigeant de football », ajoute l’ancien officiel de la Caf.

« Chez moi au Congo, on dit que le deuil c’est l’événement auquel même ton ennemi peut venir et tu ne peux pas le chasser. Je n’ai vu personne. J’ai compris. La messe était dite, la mort est programmée. Pourquoi vous voulez empêcher Samuel de se battre afin que la guillotine ne puisse pas l’achever ? Voilà là où nous nous situons aujourd’hui », conclut  Constant Omari.

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