Pendant que la majorité des femmes camerounaise s’apprêtent à célébrer la journée à elles consacrée le 8 mars prochain, Larissa Dounya ne sera pas de la partie. Pour cause, elle porte avec sa famille le deuil de sa fille,la petite Dounya Tsemo Leslie à qui elle avait dit au-revoir vendredi matin de vive voix pour la dernière fois avant qu’elle ne se rende à Standard, école où l’enfant de 6 ans évoluait en classe One.
Selon des informations dignes de foi, la petite avait été enlevé le vendredi aux alentours de leur domicile par des personnes inconnues alors qu’elle revenait des classes. Constatant le non retour de sa fille aux heures habituelles,la pauvre maman va alerter le voisinage qui va l’accompagner dans une recherche au quartier et même dans toute la ville. Des recherches qui ne seront infructueuses malgré la mise à contribution de la police.
Ce n’est que le lendemain que la maman recevra un coup de fil de la police pour l’informer de la découverte d’un corps sans vie la veille aux environs de 23h suite à un coup de fil anonyme.
C’est donc en pleures que cette dernière va s’y rendre pour pouvoir identifier le corps mais se heurtera au refus catégorique des autorités qui lui signifieront que le corps a été requisissionné et placé à la morgue d’un établissement hospitalier de la place.
Le père de l’enfant, Odilon Dounya, pasteur qui était alors en mission dans l’arrondissement de Njimon département du Noun va mettre fin à sa mission et regagner Bangangté.
Une fois sur place,il va entreprendre des mesures administratives pour voir au moins sa fille mais les forces de l’ordre et même le procureur vont refuser. Un ultime recours auprès du sous préfet où il demandera 1h pour voir sa fille et prier pour elle est fait . C’est alors que ce va donner son accord.
La famille est conduite à la morgue où le corps de sa fille a été déposé sans l’autorisation de la famille. Au lieu d’une heure demandée, seulement 30 min leurs seront accordées et c’est alors que la famille va découvrir le pire.
La petite fille aurait été violée avant d’être assassinée .par qui ? Personne ne lui répond. À la question de savoir pourquoi depuis 23h la famille n’a pas été appelé par la police pour identifier le corps ? Aucune réponse. Les commentaires vont dans tous les sens dans la ville et la pression monte. C’est cette pression qui va permettre de mettre la main sur un certain Dr KUM Franklin, Médecin. Selon les populations ,le corps de la jeune fille a été découvert chez lui par la police.sauf que son épouse, Mélanie Kum , fonctionnaire de police dans la même ville en complicité avec ses collègues et autres autorités vont tenter d’étouffer l’affaire.
Selon la famille, le corps de leur fille aurait subit des violences et en plus du viol. Elle doute d’ailleurs que tous les organes sont encore dans son corps.
Du côté de Yaoundé, c’est le silence total du gouvernement comme d’habitude. Sur place à Bangangté et même à l’ouest, aucune autorité n’a encore jugé bon de faire faire une sortie officielle pour clarifier l’opinion publique.
C’est donc un autre crime crapuleux et inacceptable qu’enregistre cette ville habituée aux scandales d’un autre genre et comme toujours,une autre éternelle enquête a été ouverte
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