lun. Juin 24th, 2024

I- DÉFINITION

C’est l’ablation totale ou partielle des organes gĂ©nitaux fĂ©minins extĂ©rieurs ou toute autre lĂ©sion des organes gĂ©nitaux fĂ©minins qui sont pratiquĂ©es pour des raisons non mĂ©dicales.

II- CAUSES

C’est beaucoup plus pour des:

Raisons esthĂ©tiques: dans certaines communautĂ©s, les organes gĂ©nitaux non excisĂ©s sont considĂ©rĂ©s comme inesthĂ©tiques ou impurs. IdentitĂ© et appartenance culturelles: dans un contexte de migration, l’excision peut de plus revĂŞtir une fonction de maintien du lien avec le pays d’origine. Les mutilations sexuelles fĂ©minines sont souvent considĂ©rĂ©es comme faisant partie de la nĂ©cessaire Ă©ducation d’une jeune fille et de sa prĂ©paration Ă  l’âge adulte et au mariage.

III- CONSÉQUENCES

Les complications Ă  long terme comprennent des douleurs chroniques et des infections telles que des infections chroniques du bassin/pelvis ou des infections urinaires qui peuvent monter jusqu’aux reins.

IV- MOYENS DE LUTTE

Pour lutter contre l’excision des solutions existent : l’Ă©ducation des hommes et des femmes, l’aide des interprètes, le soutien des responsables religieux, la participation active des exciseuses traditionnelles, la pratique de simulacres d’excisions permettront de sauver les enfants…

V- DIFFÉRENCES ENTRE UNE FEMME EXCISÉE et UNE NON EXCISÉE

interventions sur les organes sexuels externes fĂ©minins sans raisons mĂ©dicales. Les deux formes les plus frĂ©quentes sont : l’excision : ablation d’une partie du clitoris et des petites lèvres qui reprĂ©sente environ 80% des cas ; l’infibulation : fermeture quasi-complète de l’orifice vulvaire, avec ou sans excision.

Ainsi, la moitiĂ© des femmes et fillettes mutilĂ©es dans le monde rĂ©sident dans trois pays seulement : l’IndonĂ©sie, l’Ethiopie et l’Egypte, dont les populations comptent respectivement 256 millions, 98 millions et 89 millions d’habitants, et oĂą les taux de prĂ©valence de la pratique sont respectivement estimĂ©s Ă  51 %, 74 …

Comme conclusion, nous pouvons dire que la pratique de l’excision perdure, parce que les mentalitĂ©s restent attachĂ©es aux normes sociales (coutumes). Les hommes se retranchent sous le prĂ©texte que l’excision est une affaire de femme pour ne pas s’y opposer alors qu’indirectement ils soutiennent cette pratique.

C’Ă©tait la Minute de santĂ© avec INFO ACTU

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